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La chirurgie de l’épaule

Les pathologies

La chirurgie de l’épaule vise à traiter les pathologies douloureuses ou invalidantes qui touchent cette articulation essentielle à la mobilité du bras et à la qualité de vie quotidienne. Très sollicitée, l’épaule peut être fragilisée par l’usure, les traumatismes ou des lésions tendineuses. L’intervention chirurgicale a pour objectif de soulager les douleurs chroniques, de restaurer la mobilité et de permettre un retour à une vie active.

On distingue principalement deux grands types d’indications :

- Les pathologies dégénératives : usure progressive de l’articulation, tendinopathies chroniques ou rupture de la coiffe des rotateurs.

- Les pathologies traumatiques ou mécaniques : luxations récidivantes, fractures, lésions tendineuses liées à une activité physique intense ou un accident.

- Grâce aux techniques modernes, souvent mini-invasives (arthroscopie), la chirurgie de l’épaule permet une récupération plus rapide avec des suites post-opératoires mieux maîtrisées.

Prothèse de l’épaule

La pose d’une prothèse est indiquée en cas d’arthrose avancée de l’articulation ou de rupture irréparable de la coiffe des rotateurs.

Elle permet de restaurer les mouvements du bras, de soulager la douleur et d’améliorer considérablement la qualité de vie. Il en existe plusieurs types, choisies selon l’état des tendons et des os.

Luxation de l’épaule

La luxation correspond au déboîtement de la tête de l’humérus hors de sa cavité. Elle survient souvent chez les jeunes sportifs ou après un traumatisme.

En cas de luxations récidivantes, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour stabiliser l’articulation et éviter les récidives.

Lésion de la coiffe des rotateurs

La coiffe des rotateurs est un ensemble de tendons qui assurent la mobilité et la stabilité de l’épaule.

Une déchirure, qu’elle soit liée à un effort ou à l’usure, entraîne douleurs, perte de force et difficulté à lever le bras. Lorsque la rééducation ne suffit pas, une réparation chirurgicale sous arthroscopie peut être proposée.

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Docteur POIRIER Nicolas

Chirurgie Main - Épaule
Chirurgie du membre supérieur

ortho.mbsup@chp-brest.bzh

02 98 34 24 55 / 02 98 36 72 81

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Docteur MOINEAU Grégory

Chirurgie Épaule
Chirurgie du membre supérieur

secretariat.moineau@orange.fr

02 98 31 33 86

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Les consignes

pré-opératoires

Avant toute intervention, il est recommandé d’arrêter le tabac au moins deux mois avant l’opération, car il augmente significativement le risque de complications cicatricielles. Une consultation pré-anesthésique est obligatoire.

Dans certains cas, une préparation avec des séances de kinésithérapie peut être prescrite pour maintenir la mobilité articulaire. Certains médicaments (comme les anticoagulants) devront être arrêtés selon l’avis du médecin. Il est essentiel d’organiser son retour à domicile (transport, aide temporaire) car le bras opéré sera immobilisé après l’intervention.

Les consignes

post-opératoires

: Après l’opération, le bras est le plus souvent immobilisé à l’aide d’une attelle ou d’une écharpe pour une durée variable selon le geste effectué. Le repos est indispensable pendant les premiers jours. Un traitement antidouleur est prescrit, à suivre scrupuleusement.

La reprise de la rééducation se fait progressivement, selon les indications du chirurgien. Elle est essentielle pour restaurer la mobilité, la force et éviter les raideurs.

Une vigilance particulière est requise : en cas de fièvre, douleur anormale, rougeur ou gonflement, il faut consulter rapidement. Le retour aux activités physiques ou professionnelles est adapté au cas par cas.